7/25/2011

Buzz en norvège un bain de sang

Buzz en norvège un bain de sang




La même question se pose: Behring Breivik a-t-il agi seul ?

Comment est-il parvenu à tuer plus de quatre-vingt personnes avant l’arrivée des policiers ?

Les forces spéciales norvégiennes ont-elles été dépassées par les événements ?


La tragédie



Au surlendemain de la tragédie, de nombreuses questions demeurent sans réponse. Dimanche, bien que le tueur ait déclaré n’avoir eu besoin d’aucun complice, la police a procédé à une vague d’arrestations en fin de matinée. Des membres de l'unité Delta, force antiterroriste des services de sécurité norvégiens, a pris part à l’opération, mais les forces de l’ordre ont fait savoir dans la journée que toutes les personnes interpellées avaient été remises en liberté et n’étaient pas impliquées dans les attaques meurtrières. La police n'a par ailleurs retrouvé aucun explosif lors de cette opération.

Des forces de l’ordre pointées du doigt par la presse pour son incroyable lenteur. Avertie d'une fusillade sur l'île d'Utoya à 17h27 (15h27 GMT), la police a mis presque une heure et demie à parvenir sur les lieux. Des agents de la police locale sont arrivés au quai au bord du lac à 17h52 mais ont dû alors «attendre un bateau solide». L'unité spéciale venue d'Oslo, à 45 km du lieu du drame, est quant à elle arrivée sur le quai à 18h09 locales (16h09), mais il lui a fallu encore 16 minutes avant de mettre pied sur l'île, et encore deux minutes avant que le tireur ne se rende, sans aucun résistance. En cause, un bateau défectueux utilisé par la police. «Lorsqu'un grand nombre de personnes et du matériel se sont retrouvés sur l'embarcation, elle a commencé à prendre l'eau, et son moteur s'est arrêté» a expliqué Erik Berga, chef des opérations de police dans le secteur de Buskerud. «L'embarcation était trop petite», a-t-il admis.
Un seul hélicoptère à 60 km


Les services de polices

Sissel Hammer, chef des services de police de Hoenefoss, a assuré que les agents avaient fait aussi vite qu'ils pouvaient. «Je demande à ce que l'on comprenne qu'il faut du temps pour dépêcher une unité spéciale», a-t-elle soutenu. "Les agents doivent être avertis, doivent revêtir leur tenue pare-balles, s'armer et partir». L’unité spéciale d’élite s’est déplacée… par la route et non pas hélicoptère. «Il était plus rapide de venir en voiture, a-expliqué Sveinung Sponheim, chef de la police d'Oslo, «car nous aurions dû faire venir un hélicoptère d'une base située au sud d'Oslo et cela aurait pris plus de temps». Selon lui, le seul hélicoptère disponible pour l'unité spéciale basée à Oslo stationnait à 50 à 60 km au sud de la capitale, à l'aéroport Rygge.

Hommage du pays aux victimes

Un hommage national solennel s’est déroulé en la cathédrale d’Oslo, en la présence du roi Harald de Norvège et du Premier ministre, Jens Stoltenberg. «C'est une tragédie nationale», a déclaré, très ému, Jens Stoltenberg, qui connaissait personnellement certaines des victimes. Des milliers de Norvégiens ont déposé des bouquets de fleurs et des bougies sur le parvis de la cathédrale, abasourdis par le drame

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