La situation du marché chinois de l'immobilier entre 2012 et 2013
Un point sur la situation
de l'immobilier entre 2012 et 2013 !
La Chine bénéficie de
la situation d’ensemble de l'Asie
Depuis 2012, le
ralentissement des économies occidentales a eu un impact sur les économies
asiatiques, en premier lieu sur celle de la Chine. La croissance a été moins
importante que les années passées, mais il y a eu croissance.
Une croissance continue
en Chine
Un chiffre pour résumer
l'importance du marché immobilier
chinois. En 2012,
985 millions de mètres carrés d'immobilier résidentiel a été vendu, c'est 2% de
plus qu'en 2011. Suivant la tendance actuelle de 2013, ce type de taux de
croissance devrait se rencontrer à nouveau sur l'ensemble de l'année. Un
chiffre un peu plus inquiétant : les surfaces de terrain constructibles
achetés ont connu une légère diminution, et cela malgré les achats importants
de terres par les autorités chinoises qui veulent construire de l'immobilier
résidentiel abordable.
Après une inquiétude en
2012 pour certains investisseurs de l'immobilier
résidentiel, la
situation semble plus dégagée en 2013 et l'optimiste revient. Le gouvernement
continue à prendre des mesures restrictives pour éviter la formation d'une
bulle immobilière qui serait dangereuse pour l’économie, mais le marché de
l'immobilier résidentiel est toujours en croissance.
L'immobilier de
bureaux: attentisme en Chine
Les entreprises
multinationales sont plus prudentes depuis quelques mois et attendent d'avoir
une vision claire de la situation économique de la région avant de poursuivre
leurs plans de croissance en Chine. Le marché immobilier des bureaux a donc
surtout été dynamisé par les entreprises chinoises.
Pour Pékin, le manque
d'offre est clair, avec un taux d'inoccupation de l'ordre de 3.8%, le plus
faible en Chine. La situation est pus difficile à Guangzhou, où de nombreux
projets ont été retardés. Le taux de vacance a un peu augmenté pour atteindre
12.5%.
Quoi qu'il en soit, le
creux qui avait été connu en 2009 et 2011 est bien passé et les loyers
d'espaces de bureaux ont bien repris leur croissance sur l'ensemble des grandes
villes chinoises.
L'immobilier
commercial: reflet du développement du marché intérieur
En 2012, la consommation
intérieure a représenté en Chine 40% du PIB, et son importance devrait
continuer à augmenter dans les années à venir, avec une continuation de
l'implantation de marques étrangères en Chine en 2013 à un rythme plus marqué
qu'en 2012.
Dans les grandes villes
chinoises de l'est comme Shanghai, Guangdong et Shenzhen, il y a etre 5 et 6
millions de mètres carrés d'immobilier commercial construit; Pékin est une
exception avec une offre de 7.8 millions de mètres carrés. Les chiffres
diminuent très rapidement pour les autres villes chinoises,même des villes
importantes de Chine comme Tianjin, Chengdu et Hangzhou ne comptent qu'entre 2
et 3 millions mètres carrés de surface de locaux commerciaux. Il y a cependant de très gros potentiels pour certains
de ces villes, comme Hangzhou qui a le taux de vacance le plus faible des
grandes villes chinoises, qui ont toutes des taux de vacance inférieurs à
10%.
L'immobilier
résidentiel: vers une stabilisation ?
Trois grandes villes
chinoises, Shanghai, Pékin et Guangzhou, ont connu des taux de
croissance des prix de l'immobilier parmi les plus fortes au monde ces
dernières années. Cependant les autorités ont adopté des mesures pour ralentir
cette hausse et cela semble avoir eu un réel impact. Dans ces villes, les prix
ont doublé entre 2006 et 2011, mai cette hausse s'est ralentie et il y a même
eu une petite basse des prix en 2011, de 2%. En 2012 et 2013, la croissance des
prix est repartie, mais plus raisonnable; avec peut-être de meilleures
possibilités pour les ménages avec des revenus modestes de pouvoir trouver leur
appartement dans ces grandes villes.
La disparité des prix
entre les grandes villes de Chine est très importante, par exemple le prix
moyen au mètres carré à Shanghai est d'environ 2.500 euros le mètre carré, il
n'est que de 1000 euros à Chengdu.
Le marché de la dette
immobilière
Les taux d’intérêt ont
augmenté dans les grandes villes chinoises et il est plus difficile pour les
investisseurs immobiliers de trouver des financements bon marché. Cela a eu un
impact important sur le nombre de transactions immobilières et les prix. Il y a
également développement de nouveaux canaux de financement, comme des fonds de
placement immobiliers et des émissions obligataires étrangères. Les régulateurs
chinois sont intervenus pour essayer d'assainir ce nouveau marché, mais pour
l'instant les émissions obligataires à Hong Kong ont connu un développement
spectaculaire, et sont devenues une des formes privilégiées de financement de
l’immobilier en Chine continentale.
le blog Marketing et tendance buzz
Est-il exacte que les autorités chinoises sont en train de revoir la loi qui interdissent l'acquisition immobilière des étrangers dans le pays pour les en donner accès? Auriez-vous des informations sur cette nouvelle reforme?
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