Ai Weiwei,, était suspecté de « crimes économiques ». Xinhua n'a pas donné plus de détails mais la protection dont jouissait jusqu'à présent l'artiste semble bien terminée.
Selon la loi chinoise, la police a trente jours pour décider si elle va l'accuser ou pas.
Une première réaction officielle avait été publiée mercredi par le quotidien nationaliste de langue anglaise Global Times.
« La loi ne pliera pas pour un électron libre » critiquait les gouvernements occidentaux (dont la France, l'Allemagne, les Etats-Unis et Taïwan) qui demandent la libération de l'artiste.
Ses critiques féroces des dirigeants chinois – qu'il qualifie de « gangsters » – et son engagement dans des causes humanitaires ont fait de lui un ennemi du régime.
Il a longtemps profité de la notoriété de son père, Ai Qing, célèbre poète, membre du Parti communiste, envoyé néanmoins en camps de travail avant d'être réhabilité, pour diffuser ses messages contestataires.
Dans son blog très suivi – et souvent censuré – sur lequel il diffusait de petits films et livre des commentaires acerbes sur la classe politique. Le blog a été récemment fermé.
Il se servait également de Twitter pour communiquer, bien que le site de microblogging américain soit bloqué en Chine.
Après le tremblement de terre de 2008, qui a tué plus de 87 000 personnes, il a réalisé une vaste enquête sur les effondrements de bâtiments scolaires, imputables à la corruption des cadres locaux.
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