sous un pseudonyme, Anonymous, Rosemary Port entretenait un blog baptisé « Skanks in NYC » (skank signifiant ordure) exclusivement consacré à Liskula Cohen (photo), un mannequin de 37 ans qui a, à plusieurs reprises, fait la couverture de grands magazines féminins. La blogueuse y évoque en des termes fort peu courtois la vie dissolue de sa cible, employant un certain nombre de qualificatifs que cette dernière estime diffamatoire.
Liskula Cohen s'adresse à Google pour obtenir l'identité de la personne qui administre le blog, requête à laquelle le moteur refuse de répondre. La mannequin porte donc l'affaire en justice et obtient d'une cour de Manhattan que Google révèle l'adresse IP et l'adresse email de l'anonyme.
Entourée de ses avocats, Rosemary Port a par la suite annoncé qu'elle attaquerait Google en justice pour avoir rompu son anonymat. Selon elle, le moteur de recherche aurait enfreint le premier amendement de la constitution américaine en ne garantissant pas son droit de libre expression sous couvert d'anonymat.
Liberté d’expression égale liberté de diffamer ou de proférer des insultes publiques ? Il semblerait à la lecture des avis d’experts et des différentes discussions sur le sujet que mademoiselle Portman confonde quelque peu les deux notions et qu’elle ait très peu de chances de gagner son procès contre Google.
source:
Actu des Buzzs
1 commentaire:
salut, je viens de tomber par hasard sur votre blog, je le trouve sympa bonne continuation !
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