4/03/2015

Le stagiaire ROI le monstre à abattre

Le stagiaire ROI un monstre à abattre dans l'entreprise selon Madame Figaro



On ne parle par de ROI return on investment mais du king du roi...

Sélection des meilleurs passages de Mme Figaro

Il souffle devant toute obligation fastidieuse, a vraisemblablement un Tumblr intitulé « Mon boss est un boloss », est capable de vous envoyer des messages privés sur Facebook comme « Salut, j’ai la gueule de bois, je ne viendrai pas aujourd’hui. » Vous reconnaissez ce genre de petit nouveau qui vous fera bientôt passer pour un ringard : le stagiaire roi.
Il est loin le temps où Hugo faisait le tri dans votre courrier avant de sucrer précautionneusement votre café noisette. Une époque bienheureuse où tout stagiaire digne de ce nom faisait de la ponctualité une question de vie ou de mort et posait ses vacances au moment opportun pour les autres (c’est-à-dire la première semaine de décembre). Un temps qui vous paraît définitivement révolu  à l’heure où certains stagiaires sont tellement pro qu'ils deviennent vite incontournables. Tandis que d'autres, peu nombreux, mais très visibles, jouent les divas, comme Henri qui alerte les RH quand on lui demande de faire une photocopie, ou Agathe qui ricane bruyamment quand son tuteur lui dit qu’il est sur « un stram gram ».
Certains appellent ça « le péril jeune », du nom du film culte de Cédric Klapisch (1994), avec Romain Duris dans la peau du BG insolent qui fait peur aux profs. Julien Pouget citerait plutôt Oscar Wilde : « Cette nouvelle génération est épouvantable. J’aimerais tellement en faire partie. » Ce spécialiste du management et des ressources humaines, « Y-ologue » autoproclamé, salue bizarrement l’attitude de cette jeune génération Y au travail, qu’il qualifie volontiers de « libre et rafraîchissante ». « Les nouveaux stagiaires sont moins timorés. Ils aiment affirmer leurs positions et n’ont pas peur de poser des questions. Il est fini le temps où il fallait marquer un silence entendu quand le N+2 avait parlé. »

Bonne réaction de l'express

Un article mis en ligne ce jeudi sur le site du Figaro Madame, met la génération Y en émoi. En cause, un portrait peu flatteur du stagiaire contemporain, paresseux, désinvolte et insubordonné.


Le stagiaire, ce n'est plus ce que c'était. A croire un article -au ton décalé- du Figaro Madame, le temps de la main d'oeuvre gratuitecorvéable à merci, et surtout consentante, est tristement révolu. Intitulé "Le stagiaire roi: ce monstre de la génération Y", l'article enflamme ce jeudi la jeune génération, qui s'insurge en masse et avec humour sur les blogs et les réseaux sociaux. Le stagiaire se rebiffe et met les points sur les Y des patrons, des journalistes et des salariés. 


Article de Topito


Mais soyons vigilants, le #Stagiaireroi est peut-être déjà dans vos murs :
  1. Il ne répond pas quand vous le sifflez
  2. Après 3 mois, il soupire encore quand vous lui demandez d'aller vous acheter des clopes
  3. Il ne vous a pas laissé choisir son prénom
  4. Il est arrivé au boulot après vous, lundi
  5. Dès son premier jour, il a demandé une chaise
  6. Il n'a pas répondu à votre appel dimanche dernier à 3 heures du matin
  7. Parfois il se permet de prendre des pauses le midi
  8. Il utilise votre papier toilette
  9. Il sort du bureau avant 22h les dimanches
  10. Il estime que le rangement de votre bureau "ne fait pas partie de ses missions"
  11. Il refuse de vous présenter sa grande soeur, qui vous a pourtant accepté sur Facebook
  12. il a réclamé un ordinateur pour "pouvoir travailler"
  13. Il a dragué une autre stagiaire avec laquelle vous aviez l'espoir de conclure
  14. Il est arrivé en retard de 8 minutes et a jugé suffisant de s'excuser en accusant la RATP
  15. Il vous a laissé entendre qu'il ne comptait pas être stagiaire toute sa vie et envisageait très sérieusement d'être un jour salarié


Il ne fait pas bon être un stagiaire de 25 ans ces temps-ci. Il semble en effet que le  bashing anti-jeunes batte son plein. Il y eut, on s'en souvient, les railleries sur le fameux «stagiaire d'i-Télé», bouc émissaire de tous les maux des chaînes d'info avec ses fautes d'ortographe présumées sur les bandeaux. Il y eut ensuite, en plein hiver, cette chanson polémique des Enfoirés«Toute la vie» et son désormais célèbre «je rêve ou tu es en train de fumer ?
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1 commentaire:

Anonyme a dit…

Le flémard ce stagiaire